Syndrome de Cushing : Conséquence d'un mode de vie imposé par l'humain ?
02 Oct, 2024 | Mélanges de plantes
Le syndrome de Cushing chez le cheval est une maladie endocrinienne, touchant surtout les chevaux de plus de 15 ans. Il résulte d'un dérèglement hormonal provoqué par une dégénérescence de l'hypothalamus, une glande située à la base du cerveau qui régule la production d'hormones par l'hypophyse. En cas de dysfonctionnement, l'hypophyse augmente sa production de l'hormone ACTH, conduisant à une surproduction de cortisol, ce qui engendre divers symptômes cliniques chez le cheval.
Les symptômes les plus fréquents incluent :
- Hirsutisme : croissance excessive et anormale des poils, poil bouclés
- Fourbure : inflammation douloureuse des pieds, dans les cas sévères, bascule de la troisième phalange.
- Apparence : accumulation de graisses par endroit ou fonte musculaire importante.
- Fatigue et perte de poids : Une léthargie et une fonte musculaire peuvent survenir.
- Système immunitaire affaibli : les chevaux peuvent être plus sujets aux infections et guérir plus lentement.
- Polyuro-polydipsique: augmentation du volume urinaire.
- Léthargie ou dépression : le cheval n’est pas en forme, semble abattu ou éteint.
Quels sont les facteurs de risque ?
— Introduction de perturbateurs endocriniens : les perturbateurs endocriniens peuvent affecter le fonctionnement de l'hypophyse chez les chevaux, comme chez d'autres espèces. Ces substances chimiques, présentes dans l'environnement, perturbent le système hormonal en imitant ou en bloquant les actions des hormones naturelles. Cela peut altérer la régulation des hormones par l'hypophyse, contribuant potentiellement à des déséquilibres comme ceux observés dans la maladie de Cushing. L'hypothalamus est sensible aux perturbateurs endocriniens. Cette région du cerveau joue un rôle crucial dans la régulation hormonale en contrôlant la libération de nombreuses hormones via l'axe hypothalamo-hypophysaire. Les perturbateurs endocriniens, comme certains produits chimiques environnementaux, peuvent interférer avec cette régulation en imitant ou bloquant les actions hormonales naturelles.
- Altération pendant toute la vie du cheval du microbiote intestinale et de tout le système microbien global.
- Environnement : un mauvais régime alimentaire, un excès de stress ou l'obésité augmentent le risque, champs cultivés avec herbicide et pesticide. La paille est particulièrement polluée avec des raccourcisseurs de paille.
-Introduction de perturbateurs endocriniens tout au long de la vie du cheval : soja &, mais OGM, aluminium vaccinal annuel, médicaments divers, antibiotiques, additifs et conservateurs contenus dans les aliments, compléments alimentaires, sur-médication, sédations à répétition (excipients comme le E218 contenu dans le Sedachem, Detogesic etc par exemple ), butox, spray base de pyréthrine etc
- Vermifuge chimique : abus du vermifuge chimique = inflammation = Axe intestin/cerveau.
L'axe intestin-cerveau: quel lien avec la maldie de Cushing ?
L’axe intestin-cerveau est une communication bidirectionnelle reliant le système digestif au système nerveux central, en grande partie via le nerf vague. Le microbiote intestinal joue un rôle clé dans la production et la régulation des neurotransmetteurs et hormones, influençant directement l’équilibre hormonal. Chez les chevaux atteints de la maladie de Cushing, un déséquilibre du microbiote peut aggraver les symptômes endocriniens, notamment via l’augmentation de l’inflammation. Il est donc essentiel de préserver la santé intestinale pour maintenir un bon équilibre hormonal.
Tous les produits qui perturbent le microbiote et/ou le cerveau sont-ils des perturbateurs hormonaux ? Pourquoi ?
Les produits affectant le microbiote ou le cerveau peuvent perturber l’équilibre hormonal, car une partie des hormones est régulée au niveau intestinal. Lorsque le microbiote devient pathogène, le cheval peut avoir des difficultés à produire ou réguler les hormones nécessaires à son bien-être. Le
nerf vague transporte ces signaux entre les intestins, le cerveau et les organes, illustrant l’importance d’une régulation bidirectionnelle pour une santé optimale.
Prise en charge
Bien que la maladie de Cushing ne soit pas curable, plusieurs stratégies peuvent améliorer la qualité de vie des chevaux :
1. Médicaments : Le pergolide, commercialisé sous le nom de Prascend, est couramment utilisé pour contrôler la production hormonale excessive. Les dosages doivent être ajustés en fonction de la réponse du cheval.
2. Alimentation : Un régime faible en sucre et en amidon, riche en fibres (comme du foin de qualité), aide à réguler la glycémie et à réduire l’impact de l’insulinorésistance.
3. Gestion du poids : Le contrôle du poids est crucial, car l'obésité peut exacerber les symptômes, notamment la fourbure.
4. Soins vétérinaires réguliers : des contrôles réguliers permettent d'ajuster le traitement et de surveiller l'évolution de la maladie.
5. Exercice et stimulation mentale : Une activité physique régulière et modérée aide à maintenir le tonus musculaire et à stimuler mentalement le cheval.
Les thérapies alternatives
Les méthodes alternatives, telles que les plantes médicinales et les compléments alimentaires, sont également utilisées pour aider à soulager les chevaux atteints. Parmi les approches courantes :
- Plantes médicinales : Kush Less complexe plantes et Kush Less Forte liquide
- Acides gras oméga-3 : aident à réduire l'inflammation cérébrale, ils sont indispensables en cas de perte de poids et pour améliorer la digestibilité de la ration, il renforce le système immunitaire global/Les omégas 3 agissent comme immunomodulateurs
- Shiatsu et acupuncture : ces pratiques anciennes, basées sur la stimulation de points spécifiques, peuvent soulager la douleur, réduire le stress et améliorer l'équilibre hormonal.
Conclusion
Il est raisonnable de penser que le mode de vie moderne des chevaux, incluant une exposition accrue aux polluants environnementaux, aux vaccins, aux vermifuges chimiques, et autres produits industriels, pourrait contribuer à l'augmentation des cas de maladies endocriniennes telles que le syndrome de Cushing. Il y a cinquante ans, ces produits étaient moins répandus, et la prévalence de la maladie était probablement plus faible.
Aujourd'hui, la gestion du Cushing nécessite une attention continue, mais avec des soins appropriés et une approche holistique, la qualité de vie des chevaux peut être maintenue. Un traitement bien adapté permet au cheval de retrouver un pelage normal et un bon état corporel. Qu'il s'agisse de traitements médicaux, de régimes spécifiques ou de thérapies alternatives à base de plantes, une approche personnalisée sous supervision vétérinaire est cruciale pour garantir le confort du cheval.
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