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Vermifuger son cheval : Où en sommes-nous en 2025 ?

23 Mar, 2025 | Mélanges de plantes

Depuis bien longtemps, vermifuger son cheval est devenu un automatisme : 4 fois par an, le cheval se prend une bombe atomique dans les dents, pour ainsi dire... Pourtant, en 2025, on sait que cette routine systématique est non seulement inutile, mais aussi néfaste et dangereuse. Entre vous et moi, qui prend 4 fois des antibiotiques par an en prévention, juste dans le cas ou  ? Personne. Pourquoi infliger ça à nos chevaux ? Comme un antibiotique, un vermifuge chimique impacte directement le microbiote. L’intestin, via son système nerveux entérique, contient des centaines de millions de neurones et communique en permanence avec le cerveau. On le surnomme d’ailleurs le "deuxième cerveau", tant son rôle dans l’immunité et l’équilibre général est central. 

80 % de son immunité se situe dans son microbiote intestinal.

Cela semble échapper aux professionnels de la santé... Or, vermifuger à répétition détruit cet équilibre fragile. Chaque vermifuge chimique abîme la flore intestinale, et la reconstitution complète de cet équilibre peut prendre plusieurs mois, voire plus d’un an chez certains chevaux fragilisés.  Qui plus est, ces produits polluent les sols, les eaux et tuent la faune utile comme les insectes coprophages.

Nous avons d’ailleurs observé de nombreux chevaux, déclarer une crise d’asthme, ou rechuter sur des maladies Piro'Likes suite à un vermifuge chimique, preuve que le microbiote est directement lié à l’immunité et au système respiratoire, entre autres. Quand on sait le nombre de pathologies qui découlent d'une Dysbiose intestinale.... C’est pourquoi un vermifuge chimique doit toujours être un acte murement réfléchit et suivi d’un drainage hépatique court (5 jours d’Hépa Clean) et d’un mois de Probio’Horse ou Permea'Gut afin de réensemencer le microbiote et de soutenir les défenses immunitaires.

Comprendre l’Équilibre Naturel

Le cheval vit en symbiose avec sa flore et sa faune intestinales depuis des millions d’années. Cet écosystème digestif lui permet d’assimiler sa nourriture, de stabiliser son équilibre intestinal et de renouveler son immunité.

Les parasites font partie de cet équilibre naturel. Leur simple présence n’est pas un problème tant que l’écosystème digestif est en bonne santé et régulé. Ce n’est qu’en cas de rupture de cet équilibre qu’apparaît le parasitisme pathologique.

La santé du cheval dépend avant tout de la qualité de son microbiote, de son terrain biologique et de la vigueur de son système immunitaire. Un cheval qui sature de parasites traduits un déséquilibre profond, souvent lié à :

  • un affaiblissement immunitaire
  • une flore digestive dégradée
  • des carences nutritionnelles
  • ou un usage excessif de vermifuges et autres traitements chimiques

La solution durable : renforcer le TERRAIN

Traiter un fort parasitisme peut être nécessaire ponctuellement, mais la vraie réponse est un travail de fond :

  • Soutenir l’immunité
  • Rééquilibrer le microbiote
  • Améliorer la nutrition et les apports en minéraux

 

Diagnostic : Coproscopie et prise de sang

Saviez-vous qu'aux Pays-Bas, il est obligatoire de réaliser une coproscopie avant toute vermifugation chimique ? Ailleurs, en Belgique ou en France, en 2025, des chevaux reçoivent encore parfois 4 vermifuges par an, prescrits sans aucun contrôle préalable...

Dans certains cas, votre vétérinaire peut proposer une prise de sang pour détecter des signes d’infestation parasitaire non visibles à la coproscopie, notamment les larves enkystées,  les gastérophiles ou les ténias.

Paramètres surveillés :

  • Éosinophiles : taux élevé = suspicion parasitaire ou allergique
  • Albumine : une baisse révèle une perte de protéines liée aux parasites
  • Hématocrite / globules rouges : anémie possible si parasites hématophages
  • Leucocytes et enzymes hépatiques : selon les symptômes

Important : la prise de sang ne donne jamais un diagnostic de parasite précis. Elle alerte sur un contexte inflammatoire compatible avec une infestation parasitaire. Elle complète la coproscopie, surtout :

  • si celle-ci revient négative malgré des symptômes
  • ou pour surveiller des chevaux fragiles ou immunodéprimés

Parmi les symptômes qui doivent alerter :

  • perte de poids
  • poil terne/piqué
  • diarrhées
  • coliques à répétition
  • démangeaisons anales/grattage de queue.

Le problème de la résistance aux vermifuges chimiques

La résistance des parasites aux vermifuges devient un vrai problème chez le cheval. À chaque traitement, les parasites sensibles sont éliminés, mais les plus résistants survivent et se multiplient. Résultat : ces parasites résistants se transmettent et finissent par infester d’autres chevaux, rendant les vermifuges de moins en moins efficaces.

Vermifuger n’est pas un acte banal, c'est un acte médical en cas d'infestation avérée et c’est un choix qui impacte directement la santé de votre cheval, son immunité et son environnement.

Des solutions douces et naturelles existent.

Des régulateurs de parasites naturels, constitués d’un subtil mélange de plantes. Ce même cocktail de plantes que votre cheval en liberté aurait recherché lui-même dans la nature ! Ainsi, sa flore est conservée intacte et son immunité préservée.D'ailleurs, nous préférons ne pas les appeler vermifuges naturels, car ils ne tuent pas les vers, mais régulent la surpopulation.

Trois types de produits naturels sont le plus souvent proposés :

En 2025, vermifuger moins (chimique), mais mieux est devenu une nécessité, pas une option. Comprendre la symbiose naturelle du cheval et respecter son microbiote, c’est garantir sa santé, son immunité et son équilibre intérieur.

La bonne stratégie : observer, analyser, traiter quand c’est nécessaire et toujours penser à renforcer le terrain immunitaire.

Vermifuger intelligemment, c’est aussi repenser l’environnement et l’alimentation du cheval. Ramasser les crottins et identifier les « forts excréteurs » — ces 20 % de chevaux qui hébergent 80 % des parasites — permet de limiter le recours aux vermifuges chimiques. Utiliser régulièrement des régulateurs antiparasitaires naturels permet d'espacer largement l'utilisation du chimique.

 

 


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