Lyme chez le cheval, est-ce seulement une histoire de tique ?
20 May, 2024 | Mélanges de plantes
Voici encore un énième article sur la maladie de Lyme, vous allez me dire... nous n’allons pas réécrire tout l’historique classique, que vous pouvez trouver à foison dans d’autres articles sur internet : qu'est ce la maladie Lyme, comment le cheval est-il infecté, le cycle de la tique, les signes cliniques, d'où vient Lyme, comment se propage-t-il etc. Nous allons tenter de vous apporter une vision différente et holistique par rapport à la maladie de Lyme, mais également à toutes les maladies dites piro'like et à leurs co-infections. Comme nous le savons à présent, chez Vital’Herbs nous apportons une attention toute particulière au TERRAIN immunitaire du cheval qui joue un rôle essentiel. Nous sommes des êtres microbiens, cheval inclus... et oui... et alors quoi ?
Introduction :
La maladie de Lyme n’est pas uniquement une maladie difficile à détecter et compliquée à traiter. Soigner Lyme n’est pas aisé, mais c'est tout à fait possible !
Retenez bien ceci : « La maladie n’est rien, le TERRAIN EST TOUT. »
Déjà, une piqûre de tique ne provoque pas systématiquement une infection. Heureusement. D’ailleurs, une tique ne mord pas, mais elle pique pour la petite info au passage.
La borrelia ne peut pas survivre ou se reproduire sans l’aide d’un "hôte" vivant et préfère un hôte vivant avec un terrain faible, intoxiqué et acide, son lieu de prédilection. D'ailleurs, les hôtes vivant en liberté (faune sauvage), comme les cerfs, chevreuils, rongeurs, sangliers, portent la bactérie sans tomber malade. Il est frappant de constater que les animaux non manipulés par les humains, ni tenu en captivité ou domestiqué ne craignent pas la borrelie.... alors que nos chevaux, vivant dans un environnement avec beaucoup de substances toxiques, de stress, de chimie venant de partout, sont infectés... c’est questionnant, un environnement dénaturé, aux influences nocives affaiblirait-il les défenses immunitaires de nos animaux de compagnies ?
La Borrelie, la reine du camouflage :
La sophistication et la ruse que déploie la Borrelia dans ses divers mécanismes de camouflage sont impressionnantes. La Borrelia semble limitée en tant que simple bactérie, mais son ingéniosité et ses stratégies de survie sont véritablement remarquables. Voici quelques exemples pour illustrer ces capacités exceptionnelles et mutagènes :
1) La forme typique des spirochètes est celle d'une bactérie allongée et spiralée. Cependant, elles peuvent également adopter une forme sphérique semblable à celle d'une spore ou encore perdre leur paroi cellulaire, ce qui les rend invisibles pour de nombreux anticorps et la plupart des antibiotiques. Sans paroi cellulaire, les Borrelies deviennent méconnaissables pour le système immunitaire, les antibiotiques n’auront aucune prise sur elles...
2) La paroi cellulaire de Borrelie contient une quantité d'ADN plus élevée que celle de toute autre bactérie. Cet ADN permet à Borrelia de stocker des informations sur le système immunitaire de l'hôte et sur les propriétés des antibiotiques, qu'elle peut ensuite échanger avec d'autres bactéries voisines. Ainsi, Borrelie est capable de neutraliser rapidement différents types d'antibiotiques dès qu'ils pénètrent dans l'organisme.
3) La borrelie a la capacité de s’enkyster en moins d'une minute, par exemple, lors de la prise d'un antibiotique. Sous cette forme enkystée, en dormance, elle peut survivre au moins une année, voire à une durée indéterminée. La bactérie peut redevenir active dès que la situation lui est plus favorable, par exemple, une baisse de l'immunité, un stress important, l'introduction de toxine ou de virus via la vaccination, vermifuge chimique, antibiotique. Le terrain acide est l’endroit parfait pour notre petite reine du camouflage !
4) La Borrelie est capable de former des biofilms (2), qui sont des couches protectrices qui peuvent protéger les bactéries du système immunitaire et des antibiotiques, rendant l’infection plus difficile à traiter. Ces biofilms peuvent adhérer à diverses surfaces, y compris les métaux lourds. Nous savons que les métaux lourds induits par la vaccination, entre autres, migrent dans le cerveau et les autres organes vitaux, voilà pour lui un moyen de transport parfait vers ces organes. Les biofilms augmentent également la résistance des bactéries aux antibiotiques et aux attaques du système immunitaire, contribuant à la nature chronique de la maladie de Lyme.
L’infection :
Être contaminé par Borrelia burgdorferi ne signifie pas automatiquement avoir la maladie de Lyme. Chez un cheval avec un système immunitaire robuste, les bactéries ont peu de chances de se propager et de déclencher une infection. Un système immunitaire sain et fonctionnel réagit immédiatement, les bactéries meurent ou se limitent à un petit nombre non menaçant pour la santé. Le cheval vit naturellement en symbiose avec un grand nombre de virus, de bactéries et de vermineuses, nous les appelons des "porteurs saints"
La bactérie peut rester logée et créer une infection, des semaines, des mois, voire des années plus tard. Elle va patiemment attendre une faiblesse du système immunitaire. Elle adore les terrains pathogènes, acides.
Le traitement conventionnel :
La démarche habituelle est de prescrire une antibiothérapie. Si l’antibiotique est efficace, ce qui n’est pas toujours le cas, voire de moins en moins souvent, le problème disparait, le cheval est soulagé, en tout cas pour le moment…
Au plus tôt sera pris l’antibiotique (48 heures après infection), au plus il pourra être efficace, car la bactérie n’aura pas encore eu le temps de faire son caméléon comme nous l’avons vu plus haut. Au-delà d’un certain temps, l'antibiotique devient obsolète et va créer une résistance et une chronicité assurée dans la maladie de Lyme.
Le problème de l’antibiotique est qu’il ne pénètre pas assez profondément dans l'organisme, là où, justement, notre reine du camouflage réside en toute tranquillité. C’est pour cela que l’antibiotique est efficace immédiatement après l’infection quand le spirochète** se trouve encore dans le sang !
Quand vous avez déjà fait plusieurs antibiothérapies sans succès, on vous parlera d’un syndrome post Lyme, et selon ses propres dires, la médecine vétérinaire conventionnelle n’aura plus rien à vous proposer.
Il serait tellement plus productif de pouvoir travailler main dans la main avec la médecine vétérinaire conventionnelle afin de pouvoir nous entraider plus souvent. Ceci étant, de plus en plus de vétérinaires se tournent vers la phytothérapie, du moins chez nous en Belgique. C'est un véritable bonheur de collaborer avec certains d'entre eux.
(Nous souhaitons également apporter cette information importante : le soya OGM, et une partie des céréales ont une charge importante de glyphosate. Saviez-vous que le glyphosate est un antibiotique puissant ?
N’ayant pas eu une AMM il a été recyclé en pesticide. Le soja OGM est particulièrement chargé en glyphosate mais également en aluminium et se trouve dans une grande majorité des aliments industriels pour chevaux ou en épandage dans les champs à côté des prairies. Quand un cheval mange ou respire de l’antibiotique jour après jour, même à micro-doses, nous pouvons aisément imaginer que les antibiotiques qui vont suivre n'ont pas, peu ou moins d’effets… nous fermons la parenthèse) (3)
L’antibiotique chimique : effets secondaires :
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extinction temporaire du système immunitaire
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dégradation importante de la flore bactérienne, élimination d'une grande variété de bactéries, protozoaires, enzymes digestives, etc.
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Inflammation, dysbiose, acidose de l’intestin
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Ulcères/Diarrhée/Photosensibilité
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Des troubles digestifs (vomissements, coliques, hypersalivation), des troubles d'origine neuromusculaire (tremblements, convulsions), ainsi que d'autres troubles plus généraux (hyperthermie, sudation et prostration) RCP carbesia
L’antibiotique ne combat pas uniquement la bactérie pathogène, mais il abime sérieusement le système immunitaire et le système de régulation physiologique dans son entièreté (celui dont le cheval a besoin pour combattre La bactérie)... est-ce vraiment la bonne chose à faire ?
Sachant que 80% de l'immunité se trouve dans le microbiote et le système microbien globale (4)… donc on "traite aux antibiotiques" tout en dégradant, le seul moyen que possède le cheval pour s’en sortir : son système immunitaire. N'est-ce pas là un paradoxe ?
Que faire alors ? Conventionnel ou alternatif ?
La plupart du temps, le propriétaire d'un cheval atteint de la borréliose, n'envisage d'aller consulter un thérapeute alternatif qu'à partir du moment où les antibiotiques prescrits par la médecine conventionnelle n'ont pas été efficaces. Le nombre de personnes optant dès le départ pour un traitement alternatif est encore relativement restreint.
Franchir ou non le pas de la voie alternative met souvent le propriétaire devant un dilemme :
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Quels sont les risques si je ne donne pas d'antibiotiques à mon cheval ?
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Que va dire mon vétérinaire ?
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Acceptera-t-il encore de venir soigner mon cheval ?
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Est-ce que le traitement alternatif, vaut-il vraiment le coup d'être essayé ou est-ce de la charlatanerie ou de la poudre de perlimpinpin ?
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Je sais que je ne devrais pas, mais j’ai peur.....
Mais, souvent, après une errance médicale qui perdure, vous avez opté partiellement ou entièrement pour la voie alternative. Encore faut-il trouver une thérapie qui convienne à votre cheval. Ce que nous avons observé, c'est que les propriétaires de chevaux atteints de la borréliose (et/ou piro'like et ses co-infections) sont de plus en plus nombreux à être déçus par la médecine conventionnelle, et on finit par se tourner vers les méthodes alternatives.
L'antibiotique reste nécessaire dans certains cas, bien sûr. Le but ici n'est certainement pas de vous dire qu'il faut faire du naturel à tout-va. Mais, dans la majorité des cas, il y a moyen de faire autrement avant de se jeter sur des doses massives d’antibiotique. Le problème, c’est que souvent, la peur prend le dessus sur la raison pour des raisons émotionnelles et par manque d'information alternative. Le vétérinaire vous propose ça ou rien...
Les traitements alternatifs possibles : phytothérapie, naturopathie, bioraisonance, aromathérapie, acuponcture, argent colloïdal, ils sont nombreux et offrent de belles palettes de possibilités. Seul ou combiné.
L’objectif du traitement alternatif ?
L’approche alternative de la borréliose et des co-infections respecte, si tout va bien, toujours les mêmes objectifs suivants :
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Éliminer les toxines et rétablir l’équilibre acido-basique.
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Soutenir les émonctoires (organes d’élimination)
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Combattre la bactérie (borreliose, anaplasmose, piro, lepto)
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Renforcer le système immunitaire & remonter l'énergie vitale
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Assainir l’hygiène de vie globale, restreindre la charge toxique environnementale du cheval. Voir chapitre "Les polluants"
Désacidifier et détoxiquer sont déjà, en soi, une forme de lutte efficace contre la bactérie. Puisqu'elle se plait particulièrement sur des terrains ACIDES et en toxémie.
Quelles sont les sources de contamination du terrain immunitaire ?
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Céréales industrielles pulvérisées, SOJA OGM, additifs BHT & BHA qui abiment intestins jour après jour, (trop de sucre proliférant de mauvaises bactéries, et donc dysbiose intestinale), alimentation non adaptée au cheval. Les céréales créent beaucoup de déchets métaboliques dans l’organisme également et sont acidifiantes, elles contiennent par ailleurs beaucoup de mycotoxines. Les pâturages, le foin et les céréales peuvent tous favoriser la croissance de différents types de champignons, en fonction du climat et de la saison.
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L’abus de vermifuges chimiques (4 fois par an), un peu comme si nous prenions 4 fois des antibiotiques par année en prévention... (?!) Un vermifuge chimique devrait SYSTÉMATIQUEMENT être suivi de 1 mois de pro biotique pour restaurer la flore.
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Les antibiotiques, la cortisone, l’abus de vaccins (les adjuvants) qui contiennent entre autres :aluminium, mercure, formaldéhyde (Equilis Prequenza Te) carbomère (les carbomères sont des polymères synthétiques), carbopol, les AINS, les hormones de synthèse (style régumat), anti-inflammatoires
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La paille (les pesticides, raccourcisseurs de paille) Mauvaise qualité de foin (moisissures) ou préfané mal balloté, enrubanné récolté par mauvais temps, mal conservé etc…
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L’eau de ville traitée au chlore, le chlore étant un bactéricide, il tue les bactéries dans les intestins, bonnes comme mauvaises. Il contient aussi du plomb et une panoplie d’autres métaux lourds, hormones, antibiotiques, antidépresseurs, etc.… en somme tout ce que les humains consomment en médicaments, des nitrites, des pesticides.
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Pollution de l’air sur laquelle nous n’avons que peu d'impact (Glyphosate, pesticides, herbicides, pollution des avions) en agriculture, pollution et appauvrissement des sols. Manque de diversité dans les patures.
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Le STRESS est très acidifiant pour l’organisme du cheval et laisse un terrain hyper acide avec une acidose de l’intestin.
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La sédentarité, le manque de mouvement est un facteur clef.
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Pour finir : les ÉMOTIONS, les émotions font partie intégrante de la régulation globale que nous appelons l’homéostasie.
Conclusion
Une bactérie pathogène n’a que peu de chance de se développer sur un terrain immunitaire sain et robuste. Les bactéries vivent en symbioses avec leurs hôtes. Chaque génération de chevaux a un système immunitaire de plus en plus dégradé et affaibli de par le mode de vie que nous leur imposons et les multitudes de toxines, poisons et chimies qui sont introduites dans le corps année après année, et ce, dès la naissance. Les chevaux sont de plus en plus malades au fil des années, de plus en plus jeunes et de moins en moins résistants. (Constat factuel sur 30 années de pratiques)
Les thérapies alternatives ouvrent de nombreuses voies de réflexion et de possibilités. Il est essentiel de mettre fin aux effets iatrogènes** et aux agressions répétées qui perturbent profondément le système d'adaptation des êtres vivants. Cela inclut les agressions permanentes, telles que les vaccinations sans discernement, l'utilisation systématique des antibiotiques, des vermifuges chimiques à tout-va, ainsi que l'usage fréquent d'antalgiques et d'anti-inflammatoires comme la phénylbutazone, les corticoïdes. Un traitement alternatif sera bien plus efficace si le milieu biologique interne est préservé des pollutions et des agressions systématiques qui perturbent et déboussole le système immunitaire.
Comme pour la population de vers, nous ne voulons pas l'éradication complète des Borrelies : aidons plutôt le cheval à se renforcer et à retrouver ses capacités immunitaires de régulation adaptative et apprenons-lui "à vivre avec" le cheval est naturellement "porteur sain" et en relation symbiotique avec ses populations, vermineuses et microbiennes.
Pour finir : ne serait-il pas plus judicieux de soigner le terrain sur lequel se développe la maladie et d'accompagner le cheval dans le sens de l'autonomie et non dans la destruction et la compétition ? La maladie arrive quand le cheval n'a plus la capacité à s'adapter à son environnement ou la charge est devenu trop toxique.
Quand la capacité d'élimination est dépassée, l'équilibre est rompu. Dès lors, un signal d'alarme s'allume, nous appelons cela "un symptôme"
Quand il y a un déséquilibre physiologique, la médecine conventionnelle appellera cela "une maladie" et va venir éteindre ce "signal d'alarme", souvent en coupant le processus de guérison et sans jamais prendre en compte le terrain sur lequel se développe la pathologie. Donc, je vous soigne, mais surtout ne changez rien...(?!)
C'est un peu comme : un témoin clignote ROUGE vif sur votre tableau de bord, il signale qu’un problème mécanique est survenu, vous vous rendez vite chez votre garagiste. Il éteint le témoin et vous rend la voiture…
Il faut un terrain propice à la maladie pour se développer, Lyme ici en l'occurrence, si le cheval est sain, avec un intestin débordant de vie, riche et varié, de bonnes bactéries et qu’il vit proche de sa vraie nature, il laissera peu de chance à la bactérie de se développer.
Vital’Herbs © 2024
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1) Les Spirochètes définissent une famille de bactéries comprenant trois genres différents (Borrelia, Leptospira, Treponema) comprenant diverses espèces en leur sein dont certaines sont saprophytes, d'autres pathogènes.
3) Le glyphosate, principalement connu sous le nom d’herbicide largement utilisé, présente des propriétés antibiotiques. Elle affecte les communautés microbiennes et a été liée à l’émergence d’une résistance aux antibiotiques chez les bactéries. La recherche indique que le glyphosate peut modifier la sensibilité des bactéries aux antibiotiques, ce qui pourrait accroître la résistance de microorganismes comme E. coli et Salmonella (Oxford University Press) (Frontiers). Les effets semblables à ceux des antibiotiques sont un effet secondaire involontaire, ce qui soulève des préoccupations au sujet de leur utilisation à grande échelle et de l’influence subséquente sur les écosystèmes microbiens et la résistance aux antibiotiques. https://academic.oup.com/jac/article/76/7/1655/6248211
4) Microbiote intestinal, buccale, poumons, estomac, peau, urinaire
1. Microbiote intestinal : métabolisme des nutriments, protection contre les pathogènes, modulation du système immunitaire.
2. Microbiote cutané : protection contre les pathogènes, maintien de l'équilibre du pH de la peau.
3. Microbiote buccal : protection contre les pathogènes oraux, aide à la digestion des aliments. (Enzymes digestives)
4. Microbiote respiratoire : protection contre les infections pulmonaires, modulation de la réponse immunitaire respiratoire.
5. Microbiote urinaire : protection contre les infections urinaires, maintien de l'équilibre microbien dans les voies urinaires.
** Iatrogène: Se dit d'un trouble, d'une maladie provoqué par un acte médical ou par les médicaments, même en l'absence d'erreur du médecin.
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